Marché de Producteurs

Publié le par Monistrol l'Avenir en Marche

 

Lors du dernier Conseil Municipal, Florian CHAPUIS a interrogé la majorité sur les problèmes de concurrence posés par le « Marché de Producteurs ».

 

Il faut se rendre à l'évidence que les primeurs de la commune, aussi bien du centre ville que de la zone du Pêcher rencontrent une baisse importante de leurs chiffres d'affaires. Tous se sont déjà ou sont sur le point de se séparer d'employés. C'est très grave.

 

On peut comprendre leur colère contre la majorité municipale. D'autant plus que dans l'édito du Monisto'Liens du mois de juin le Maire écrit « Le marché de producteurs vient compléter l'offre commerciale en produits de qualité qui existait déjà à Monistrol à savoir : le Panier Paysan, la Biocoop et l'AMAP. »... ce qui laisse entendre que les autres commerçants proposent des produits de « moindre qualité »!!! Il faut reconnaître qu'il y a de quoi s'agacer.

 

Est-il juste de comparer, les prix de vente de chaque primeur sans tenir compte du calibre des produits, des origines des produits?

Peut-on comparer, un producteur qui vend sur les marchés et un commerçant qui lui a payé un fonds de commerce, a aménagé un magasin, doit s'acquitter d'un loyer...?

 

Ce marché est un "marché de producteurs" et même si les producteurs ont signé une charte, nous nous demandons si l'ensemble des produits proposés à l'étalage  sont bien issus de leur propre production  notamment en matière de fruits et légumes.

 

La réponse de Colette CHAMBONNET, adjointe au développement durable, annonçant que des contrôles seront effectués sur les sites de production, va dans le bon sens.

Nous partageons également le souhait de Colette CHAMBONNET de favoriser par ce marché les circuits courts (de producteurs à consommateurs). Par contre, nous nous interrogeons fortement sur le bien fondé de faire venir à Monistrol des producteurs de l'Isère ou de la Drôme... Au niveau écologique, il y a quelque chose de pas très logique. A quand un producteur de mandarines corse ?

 

Dominique BAYARD, conseiller municipal de la majorité, a affirmé que « la concurrence, c'est bon pour le commerce ».

Effectivement, la concurrence oblige les commerçants à ajuster au plus juste leurs marges afin de rester concurrentiels, et c'est le consommateur qui en ressort gagnant. Par contre, nous affirmons que« trop de concurrence tue le commerce, surtout quand elle est déloyale ».

 

Afin de limiter les déplacements mais également pour conserver nos commerçants, nous proposons de limiter ce marché aux producteurs de la Haute-Loire... notre beau département est assez riche en produits agricoles et artisanaux.

 

Plus généralement, nous pensons que la majorité municipale se trompe en assimilant animation du centre ville avec offre commerciale... ce n'est pas aux élus de créer l'offre commerciale!

 

Publié dans Centre Ville

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
<br /> Adieu collègue...<br /> <br /> Et voila, un commerce de bouche en moins (Sandrine JAILLET)...<br /> Bien sur, les défenseurs du marché diront que ce magasin était trop chère, qu'il n'y avait pas assez le choix, et toute autre excuses pour ne pas voir la vérité en face : Elimination par<br /> concurrence déloyale.<br /> Et oui, comment faire avec un magasin qui génère des charges fixes très importantes (Loyer, emprunt, salaires pour être ouvert toute la semaine), un stock de produits qui doivent êtres frais toute<br /> la semaine et pas pendant 4 heures, un site fixe qui ne peut pas "suivre" les clients. Comment lutter contre un marché supplémentaire, le jour principal de vente. Comment faire pour assurer des<br /> prix concurrentiels alors que le jour ou la marchandise devrait "tourner" on vous coupe l'herbe sous les pieds avec des commerçants qui ont des frais ridicules et qui n'ont besoin d'avoir de la<br /> marchandise que ce jour la, donc, fraîcheur assurée, casse minimum, et pour quelle tarif ? Que coûte la place ? Qui paye la pub ? Qui à payé les animations de l'été? Qui paye le nettoyage de la<br /> place ? Ou se garent les clients éventuels des magasins concurrencés... ?<br /> Par contre, quid de la CDEC (Commission d'équipement commercial) obligatoire pour les commerces de + de 300 m² a prédominance alimentaire, qui prévoit une étude de marché et surtout de l'impact sur<br /> la concurrence. Et oui, la municipalité veut bien assumer les bons côtés du commerce : une belle offre "citoyenne", l'animation du centre ville, mais pas les inconvénients !<br /> Et oui, concurrence déloyale, rien de moins !<br /> L'hécatombe ne fait que commencer (Boucher, boulanger, primeur...)le centre ville va être de plus en plus "dynamique".<br /> Bien vu la municipalité !<br /> <br /> <br />
Répondre